Moscou est sous le feu des critiques des Occidentaux pour sa participation à l'offensive lancée depuis un mois par le régime syrien contre la partie est d'Alep, tenue par les rebelles. L'Union européenne a "fermement condamné", lors du sommet européen du 20 et 21 octobre, "les atrocités" commises par le régime syrien et son allié russe, et a souligné que "toutes les options disponibles" étaient envisagées si ces attaques se poursuivent, selon les conclusions adoptées par les 28. Mais ce texte final diffusé dans la nuit de jeudi à vendredi ne mentionne plus le recours possible à sanctions complémentaires, en raison de certaines réticences, de l'Italie notamment. Les 28 y demandent "une cessation immédiate des hostilités" à Alep, comme l'a rappelé Donald Tusk, président du Conseil européen.