Ce sont de nouveaux prédateurs qui inquiètent scientifiques et viticulteurs : la coccinelle ou la mouche asiatiques, classés dans la catégorie des « insectes envahissants ». Leur prolifération, causée par le réchauffement climatique mais aussi par les échanges commerciaux, menace la biodiversité et provoque des dégâts économiques élevés. Une équipe internationale de chercheurs, coordonnée par le CNRS, s’est penchée sur l’impact financier des insectes invasifs. Cette étude, publiée dans la revue Nature Communications, révèle que les dégâts provoqués à travers le monde coûtent au moins 69 milliards d'euros chaque année. Un coût largement sous-évalué selon les scientifiques car l'étude se concentre sur les dix espèces invasives les plus coûteuses et les régions n'ont pas assez de données pour permettre une évaluation précise.