Les autorités belges ont peur que Zeebruges, station balnéaire qui longe la mer du Nord, ne deviennent un nouveau Calais. La ville a enregistré un afflux de migrants ces dernières semaines. A La Panne, à la frontière franco-belge, les navettes amènent chaque jour des migrants de Calais ou Grande-Synthe. Après trois heures de voyage, ils arrivent au port de Zeebruges, où ils cherchent le meilleur moyen d'embarquer sur un ferry pour l'Angleterre, car ici, il y a moins de patrouilles de police, et plus d'espoir de passer.

Le bourgmestre de Bruges, dont dépend Zeebruges, estime qu'il faut éviter à tout prix que des tentes soient dressées. D'autre part, le gouverneur de Flandre occidentale, Carl Decaluwé a défrayé la chronique en déclarant : " ne nourrissez pas les réfugiés, sinon d'autres viendront". Le groupe de migrants iraniens ne reçoit aucune aide officielle et vit grâce à la mobilisation d'une partie de la population.