C'est la bonne nouvelle passée inaperçue dans la batterie de chiffres et tableaux diffusés par la Commission européenne dans ses prévisions d'automne : le rebond des exportations françaises, lors du premier semestre 2015. Une accélération liée essentiellement à trois facteurs : la dépréciation de l'euro, la baisse du pétrole et le rétablissement de la demande chez nos partenaires les plus déprimés, comme l'Espagne et l'Italie. Après l'atonie des années 2013 et 2014, l'INSEE mise sur "un acquis de croissance" de nos exportations de 6,5% en 2015. En fait, nos exportations croissent plus vite, que la demande mondiale adressée à notre pays. Les produits phares de ce nouveau dynamisme concernent l'automobile et l’aéronautique, avec notamment la livraison des premiers Rafales à l’Égypte.
En résumé, même si nous restons encore loin de notre partenaire allemand, la France gagne des parts de marché, dans un contexte de ralentissement du commerce mondial.