Renforcer l'économie française, "c'est la meilleure façon de réorienter l'Europe", cette petite phrase de François Hollande, vise à la fois à rassurer l'électorat de gauche et à envoyer un signal à Bruxelles : la France maintiendra le cap des réformes structurelles et de la réduction des dépenses. Une déclaration, qui intervient de le jour où l'INSEE publie le chiffre sur nos déficits publics (Etat, collectivités, sécurité sociale).
En 2013, ce déficit sera de 4,3% du produit intérieur brut et non de 4,1%, soit un écart de 4 milliards d'euros...
Une légère dérive, qui inquiète Olli Rehn, le commissaire aux affaires économiques et monétaires, qui vient de rappeler que la France avait déjà bénéficié 2 fois d'un sursis pour réduire son déficit.