La tension était palpable à Bruxelles ce dimanche 12 juillet, alors que les chefs d'État de la zone euro se réunissaient pour un troisième sommet sur la Grèce en seulement deux semaines. La crédibilité d'Alexis Tsipras est remise en question par le clan des "pays durs", qui doutent de sa capacité à mettre en oeuvre des réformes qu'il rejetait avant le référendum. Au coeur des propositions transmises par le ministre des Finances grec, la TVA, la fiscalité, les retraites, les privatisations...
Après 17 heures de négociations, un accord a été trouvé, lundi 13 juillet. Alexis Tsipras repart avec un troisième plan d'aide mais au prix d'une nouvelle cure d'austérité. Désormais, c'est aux parlements nationaux de la zone euro d'approuver cet accord. Le premier ministre grec devra convaincre ses députés d'accepter le compromis élaboré à Bruxelles. La Grèce doit adopter le plus rapidement possible un paquet de réformes structurelles.