Mardi 7 juillet, à Bruxelles, 48 heures après le "non" à l'austérité prononcé lors du référendum par le peuple grec, l'avenir de la Grèce est en jeu.
A la mi-journée, Athènes doit faire ses nouvelles propositions à l'Eurogroupe. Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, veut éviter une sortie du pays de la zone euro, comme le ministre des Finances français, Michel Sapin. D'autres Etats membres sont moins convaincus. L'accord semble difficile, mais pas impossible.
Le Premier ministre grec se réunit avec la Chancelière allemande et le Président français : il souhaite obtenir un accord de haut niveau pour convaincre ses partenaires européens d'une nouvelle aide financière. Surtout, il veut aborder le sujet de la restructuration de la dette.
Contre toute attente, le nouveau ministre grec des Finances est arrivé sans proposition dans l'après-midi. Alexis Tsipras a adouci son discours, mais les réticences européennes se font encore sentir. Il aura obtenu, au mieux, un sursis jusqu'à la prochaine réunion des ministres des Finances de l'Eurogroupe prévue samedi 11 juillet, avant le sommet à 28 prévu dimanche 12 juillet.