"Il faut montrer que l'Europe peut avancer, transformer des idées en acte et en décision". Cette petite phrase prononcée par Michel Sapin lors du débat public, organisé par les 28 ministres des finances européens sur le lancement de la taxe sur les transactions financières a braqué les états, qui s'opposent à cette mesure, comme la Suède et la Grande-Bretagne.
Pour la première fois en matière de fiscalité, 10 pays européens ont choisi de lancer une "coopération renforcée", c'est à dire, d'avancer ensemble, étape par étape. L'accord politique reste encore vague et porte à la fois sur un calendrier et des éléments de contenu: la future taxe opérationnelle en janvier 2016, concernera les actions et certains produits dérivés, qui restent à définir...