La Commission européenne vient de placer la France sous surveillance renforcée. Au cœur des inquiétudes de Bruxelles : la hausse de l'endettement public français, la dégradation de la balance commerciale (chute sur le long terme des parts de marché à l'exportation) et le manque de compétitivité de l'économie française.
Lors d'une conférence de presse, le commissaire aux affaires économiques, Olli Rehn a rappelé à Paris, que ces handicaps exigent "une réponse forte". Par ailleurs, le commissaire attend avec "impatience les détails du pacte de responsabilité".