L'initiative proposée par l'UDC visant à "stopper l'immigration de masse" qui a recueilli 50,3% des suffrages a pris de court les institutions européennes. Quelques heures après le résultat, la Commission de Bruxelles a exprimé son regret et rappelé sa ligne rouge : la liberté de circulation est un principe sacré dans l'Union européenne, on ne négocie pas la liberté, s'est exclamé un porte-praole. Pour les europhobes britanniques de l'UKIP, c'est au contraire "une merveilleuse nouvelles pour les amoureux de la souveraineté nationale".
A leur arrivée au Conseil, plusieurs ministres des affaires étrangères, ont affichés leurs préoccupations. "Mauvaise nouvelle pour l'Europe" pour Laurent Fabius et mise en garde pour Jean Asselborn, le chef de file de la diplomatie luxembourgeoise.
Ce débat sur la liberté de circulation, l'une des libertés essentielle du Traité de Rome, s'est invité lors de la réunion des ministres des affaires étrangères à Bruxelles.