La corruption mine la confiance dans la démocratie et ce phénomène, dont le coût représenterait près de 120 milliards d'euros par an pour l'économie européenne, est présent à différents degrés, dans les 28 états de l'Union européenne. Pour la commissaire chargée des Affaires intérieures, Cecilia Malmström, le partage des expériences entre pays européens doit être développé, si l'on veut combler les lacunes dans l'arsenal préventif et répressif.
En France, 68% des citoyens pensent que la corruption est très répandue dans leur pays, un chiffre inférieur à la moyenne européenne (76%). Cela dit, la Commission pointe du doigts des "domaines à risque" dans l'hexagone : les mécanismes de contrôle, avant la passation de certains marchés publics, susceptibles de déboucher sur des trafics d'influence ou des conflits d'intérêt.
76% des citoyens européens estiment que la corruption est un phénomène bien répandu. Pour la Commission européenne, tous les Etats de l'UE sont concernés, à des degrés divers.