Ce devait être le sommet de la « clarification », ce fut plutôt le sommet de l’esquive. En bon judoka, Vladimir Poutine a développé sa stratégie : ne pas heurter de front les dirigeants des institutions européennes, les attirer sur son terrain : l’économie.
Le président russe propose à l’Union européenne de créer une grande zone de libre-échange de Vladivostok à Lisonne. Il s’interroge aussi sur les conséquences économiques pour son pays, de l’accord d’association proposé par les Européens à l’Ukraine.
Magnanime, Poutine veut même poursuivre les discussions sur ce sujet et les confier à un groupe d’experts…
Détendu, lors de la conférence de presse, il a précisé sa position vis-à-vis du futur pouvoir à Kiev : « La Russie ne soutient pas un gouvernement, mais le peuple ukrainien ».