La publication le 19 septembre 2012, de l'étude du chercheur Gilles-Eric Seralini, sur la toxicité possible d'un maïs génétiquement modifié par Monsanto, avait fait l'effet d'une bombe. A l'époque déjà, les détracteurs de ce chercheur, contestaient l'échantillon et la race des rats utilisés pour cette expérience. Aujourd'hui, nouveau pavé dans la mare : la revue Food and Chemical Toxicology, aurait demandé au chercheur le retrait de son article, tout en reconnaissant qu'il n'existaient "ni fraude, ni mauvaise interprétation des données".
Pour Eric Seralini et Corine Lepage, députée européenne, la main invisible des lobbies s'est refermée une nouvelle fois sur cette étude réalisée "in vivo" et qui a eu un retentissement mondial. En effet, Richard Goodman, un biologiste, qui a travaillé pour Monsanto aurait intégré le comité éditorial de la revue.