Depuis la rentrée, l’université de Liège propose des tests salivaires à ses 30 000 étudiants et membres du personnel. Gratuits, ils sont réalisés sur la base du volontariat. Cibler les universités n'a rien d'un hasard. Elles font partie des principaux de foyers de contaminations en Belgique comme en France.
Un test made in Belgique
C'est l'université elle-même qui a créé ce test, pour faire de la prévention et éviter un nouveau confinement. Elle s'est associée à une entreprise belge pour produire les kits de dépistage. Et l'usine doit désormais faire face à une hausse de la demande. Car d'autres pays et de grandes entreprises souhaitent acheter ces tests. S'ils sont moins précis que ceux nasopharyngés, les tests salivaires permettent de tester une plus grande partie de la population, car ils sont plus simples d'utilisation et moins coûteux.