Alors que les actes antisémites se multiplient en France, en Belgique , une maison arborant des symboles SS fait polémique et montre la difficulté à faire condamner les auteurs d’apologie du nazisme.
C’est notamment le cas pour Georges Van Boeckstaens, qui affiche ostensiblement des signes de sympathie avec le régime nazi des années 30 dans son jardin et sur la façade de sa maison.
En 2014, un procès-verbal avait été dressé à l’encontre du propriétaire par la police locale pour apologie du régime national-socialiste. « Il a été envoyé au parquet de Louvain qui n'a pas donné suite. », explique le maire de l’époque, Dominic Vansevenant à nos confrères de la RTBF. « Il s'agit d'un domaine privé. Nous avons mobilisé notre police [mais] nous ne sommes pas des juges. Il y a des procédures à suivre. Les actions légales ont été menées. À notre niveau, nous avons fait le nécessaire. Maintenant, j'espère que les choses vont enfin bouger. »
Après avoir retiré une croix gammée de sa cheminée, preuve de sa bonne volonté à l’époque, le propriétaire a récidivé en multipliant les signes à la gloire du Fürher, après que le dossier a été classé sans suite par le Parquet.
L’été dernier, une nouvelle enquête a été ouverte. « Une nouvelle plainte a été déposée le 6 juillet 2018. Je ne peux pas communiquer du contenu du dossier à cause du secret de l’enquête. Je peux néanmoins vous dire que l’enquête se trouve à un stade avancé et que le magistrat rendra bientôt sa décision », précise le Parquet de Louvain.
Georges Boeckstaens risque jusqu'à un an de prison et une amende pour infraction à la loi sur le négationnisme.