Pendant deux jours, les membres de l’Otan se sont réunis à Bruxelles pour le 26ème sommet de l’alliance militaire. Les regards étaient surtout tournés vers le président américain, Donald Trump, qui avant d’arriver, réclamait des négociations pour un meilleur partage du fardeau financier, son obsession depuis son arrivée à la Maison blanche. Jeudi matin, à la surprise générale, une réunion extraordinaire a été convoquée en urgence avec tous les dirigeants, pour évoquer le sujet qui était supposé avoir été réglé la veille. Les rumeurs allaient bon train sur une volonté des États-Unis de quitter l’Alliance. Mais à l’issue de cette réunion, Donald Trump a salué « une réunion fantastique », et a affirmé avoir obtenu l’engagement des Alliés à accélérer la cadence pour augmenter leurs dépenses militaires. Certes, les alliés ont réitéré leur engagement à atteindre les 2% de leur PIB en dépenses militaires (engagement pris en 2014, tenu par seulement 5 des 29 pays), mais contrairement à ce qu’il laisse entendre, Donald Trump n’a pas obtenu davantage.