Rues désertes, murs tagués, fenêtres murées et maisons vandalisées, Doel ressemble à un village fantôme. Coincé entre centrale nucléaire et port d’Anvers ce petit village flamand pourrait bientôt disparaître, conséquence d'une nouvelle proposition présentée pour le plan d’extension du port industriel situé juste à côté. Si Doel comptait un millier d’habitants il y a vingt ans, il n’en reste aujourd’hui plus que 18. Des années de discussions politiques ont progressivement menées à la fermeture des écoles, des commerces et à l’arrêt quasi total de toute activité économique, forçant les habitants à quitter le village. L’ambiance fantomatique qui s’y fait ressentir continue cependant d’attiser la curiosité d’artistes, de photographes, ou de touristes, désirant constater de leur propres yeux ce qu’il se passe dans ces ruelles, ou plutôt ce qu’il ne s’y passe pas…