« Libre et sans caution ». La phrase est simple, le message clair. Voilà comment Carles Puigdemont a présenté sa situation, ce lundi sur twitter. Dans ce message en catalan, il a ajouté que ses pensées « sont pour les collègues injustement emprisonnés par un Etat qui est loin de la pratique démocratique ». Le leader catalan et ses quatre ex-ministres qui l’accompagnent sont ressortis libres du bureau du juge d’instruction, dans la nuit. Ils ne sont pas pour autant libres de leurs mouvements. Cette libération est liée à trois conditions strictes : interdiction de quitter le territoire belge, avoir une adresse de résidence fixe, et se présenter « personnellement » à toute convocation de la justice et de la police.
La Chambre du conseil devra se prononcer dans les 15 jours qui viennent sur l’exécution du mandat d’arrêt. Carles Puigdemont est poursuivi pour « rébellion, sédition, détournement de fonds publics et désobéissance à l’autorité ». La procédure judiciaire peut elle durer jusqu’à trois mois.