Pas une semaine ne se passe sans que Theo Francken, le Secrétaire d’Etat à l’Asile et la migration, issu du parti indépendantiste flamand (NVA), ne fasse la Une des journaux. Quotidiennement, il livre sur Twitter, un état des lieux des opérations de police qui visent les migrants. Il dérape volontiers, provoque et assume sa politique très ferme, mais ça plait. C’est le politique préféré des Flamands, le 5ème en Wallonie et à Bruxelles.
Dernière polémique en date : la présence en Belgique d'une délégation soudanaise chargée d'identifier des migrants voués à être expulsés. Il s'agit de "la plus grosse mission d'identification jamais menée en Belgique", a vanté sur sa page Facebook Theo Francken. La Ligue des droits de l'homme et plusieurs élus d'opposition accusent le gouvernement de "collaborer avec une dictature". Les débats se multiplient, mais le gouvernement belge continue de soutenir son Secrétaire d'Etat et insiste sur le fait que de nombreux autres états européens (dont la France) organisent aussi des retours vers le Soudan.
Récemment, les opérations de police se sont multipliées aux abords du Parc Maximilien à Bruxelles. Des centaines d'hommes s'y rassemblent depuis le début de l'été et les autorités veulent empêcher la formation d'un campement comparable à l'ex-"Jungle" de Calais.