Fragilisée par le vote en faveur du Brexit et la percée des populistes dans les Etats membres, l'UE veut puiser des forces dans la victoire d'Emmanuel Macron, europhile convaincu, à l'élection présidentielle française. Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker s'est dit "heureux" que les Français aient choisi dimanche un "avenir européen". Il a exprimé, dans une lettre de félicitations au nouveau président, son envie de collaboration "fructueuse" en faveur d'une "Europe qui protège et défend" les citoyens. Son collègue à la tête du Parlement européen, Antonio Tajani, a de son côté immédiatement appelé à un travail commun pour "moderniser" l'Europe. Tout en rejetant le protectionnisme, Emmanuel Macron a défendu "une Europe qui protège de la mondialisation", en prônant par exemple le renforcement des instruments anti-dumping, en particulier contre l'acier chinois.