Neuf mois après le vote des Britanniques en faveur du Brexit, Theresa May a officialisé la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. La lettre du divorce a été signée mardi par la Première ministre britannique et remise ce mercredi midi en mains propres, à Donald Tusk par le représentant permanent du Royaume-Uni auprès de l'UE.

Le compte à rebours est donc enclenché: le Royaume-Uni et les 27 Etats membres ont désormais deux ans pour éplucher les 19 000 lois européennes en vigueur impliquant le Royaume-Uni, négocier et trouver un accord sur les modalités du divorce.

C'est le Français Michel Barnier qui sera chargé de diriger les négociations. Accompagné par une trentaine d'experts, le "Monsieur Brexit" de l'UE va d’abord devoir mettre les 27 d’accord. Néanmoins, les négociations ne débuteront pas avant le prochain Conseil extraordinaire qui aura lieu le 29 avril. Les chefs d'Etat vont définir la ligne à suivre à propos des sujets sensibles tels que la facture à payer par les Britanniques. Il ne s'agit pas d'une punition, souligne Michel Barnier, mais bien du « reste à payer » sur des engagements déjà pris par l’UE à 28. La facture risque d'être salée. Jean-Claude évoque le chiffre de 60 milliards d'euros.