Après les attentats qui ont frappé Bruxelles le 22 mars, les enquêteurs belges cherchent "l'homme au chapeau", le troisième terroriste du commando de l'aéroport. Quatre jours après les attentats de Zaventem et du métro de Maelbeek, ils arrêtent Fayçal Cheffou et l'inculpent du chef de participation aux activités d'un groupe terroriste, assassinats terroristes et tentative d'assassinats terroristes. Quelques jours plus tard, l'homme est libéré. Mais depuis cette méprise, son nom s’est retrouvé dans les médias du monde entier alors qu'il n'avait pas de lien avec cette affaire. 15 jours plus tard, la police arrête le véritable "homme au chapeau", Mohamed Abrini.
Aujourd'hui, Faycal Cheffou n'a pas oublié le cauchemar qu'il a vécu. L'homme était connu des services de police comme agitateur et militant des droits de l'homme. Il s'est fait connaitre à Bruxelles, en 2015, des élus l'accusaient de tenter de recruter des candidats au djihad dans un parc bruxellois qui accueillait des demandeurs d'asile. Le bourgmestre de Bruxelles lui avait interdit l'accès au campement pour trouble à l'ordre public.