François Hollande dit "non" à la Turquie

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Rencontre du Président François Hollande avec Recep Tayyip Erdogan à Ankara. AFP

En déclarant aujourd'hui à Ankara, qu'avant l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne (UE), " le peuple français sera de toute façon consulté ", François Hollande a fait une véritable annonce. En effet, dans la Constitution française la tenue d'un référendum est le principe, mais il y aussi l'exception : un vote avec majorité des 3/5 de l'Assemblée Nationale et du Sénat.

François Hollande a donc choisi - comme Jacques Chirac en son temps - la voix référendaire. Et d'une façon plus subtile, il rejoint également Nicolas Sarkozy qui était farouchement opposé à la Turquie dans l'Union Européenne : les Français sont en effet le peuple d'Europe le plus opposé à l'entrée d'Ankara en Europe (83 % selon un récent sondage IFOP) Le Président français, comme ses prédécesseurs, vient donc de fermer la porte à la Turquie.