Avec la Grèce, l'Europe est confrontée à un dilemme sans précédent :
Soit elle affirme publiquement qu'elle va soutenir Athènes et cela ouvre la porte aux autres pays laxistes (Espagne, Portugal, voire même France), d'autant que toute aide est contraire aux traités.
Soit elle dit qu'elle ne fera rien et à ce moment-là, elle risque d'accélérer la banqueroute de la Grèce, ce qui serait l'équivalent en 2010 de la faillite de la banque Lehmans Brothers fin 2008.
Du coup, les dirigeants européens suivent la situation de la Grèce heure par heure mais ils ne peuvent pas le dire.