Binge drinking : une nouvelle étude met en garde sur les dangers de ce mode de consommation de boissons alcoolisées, (5 verres et souvent beaucoup plus en une seule occasion…). Des dégâts importants sont constatables sur les cerveaux des ados.
Des chercheurs de l’INSERM ont effectué des tests sur des souris adolescentes et adultes exposées à une prise massive d’alcool, unique ou répétée, et ont ensuite analysé de nombreux gènes dans le cerveau des animaux soumis à des tests comportementaux. Plusieurs de ces gènes associés à la réparation des dommages à l’ADN ont donné les résultats suivants : chez la souris adolescente, les dégâts provoqués par les composés oxydatifs, (issus de l’éthanol), se révèlent sous-exprimés dans les heures suivant «l’alcoolisation». Les scientifiques ont pu également constater une réduction de la neurogénèse, (formation de nouveaux neurones), chez les rongeurs les plus jeunes présentant des difficultés bien plus importantes que les chez les adultes à reconnaître des objets ou circuler dans des labyrinthes par exemple. Cette anomalie ne s’est pas révélée chez la souris adulte.
Si ces effets peuvent apparaître comme réversibles, le bindge drinking à outrance pourrait à plus long terme laisser des traces cette fois définitivement irrévocables.