Utilisé en médecine ou en cuisine, (très facile à se procurer dans le commerce), ce gaz, inhalé à travers un ballon de baudruche grâce à un siphon appelé "cracker" provoque une euphorie, mais peut aussi générer de graves troubles de la santé. L’inhalation du protoxyde d’azote entraîne, outre l’euphorie, des rires incontrôlables, (d’où le nom de gaz hilarant), et des distorsions visuelles et auditives, elle modifie la voix qui devient particulièrement grave durant quelques secondes. L’intensité de ces effets varie selon chaque personne, le contexte dans lequel elle consomme, la quantité et la qualité du produit consommé. Les effets surviennent en 10 à 30 secondes après inhalation et ne durent que 2 à 3 minutes.
Le site «drogues-info-service» en liste les effets secondaires : maux de tête, nausées, crampes abdominales, diarrhées… Et plus grave, à forte dose : confusion, désorientation, problèmes d’élocution, faiblesse musculaire, vertiges acouphènes, (sifflements, bourdonnements dans l’oreille), ralentissement ou irrégularités du rythme cardiaque…
Si le risque de dépendance reste faible, (mais attention à cette notion complexe), l’usage régulier de protoxyde d’azote peut entraîner : des difficultés à marcher, des vertiges, des troubles de l’humeur de type paranoïaque, des pertes de mémoire, des troubles du sommeil, des troubles cardio-vasculaires, mais également une anémie, une fragilisation du système immunitaire, des problèmes de coagulation, des carences en vitamines B12… et la liste n’est pas exhaustive ! Plus grave, à forte dose, on peut retrouver des convulsions et des dépressions respiratoires pouvant entrainer la mort.
"C'est super cool, ça détend vachement… Ça ne dure pas longtemps : on éclate de rire et on est content", explique Thomas, consommateur régulier de "proto".
«Super cool» ?
Sources : bfmtv.com et drogues-info-service.