Oui, vous avez bien lu ! Un site Internet "Les hommes modernes", (sic), titre ce jour : «Vous ne buvez pas d’alcool ? Vous risquez de mourir plus jeune !».
Et de développer : «Menée par le Psychologue Charles HOLAHAN de l’Université du Texas à Austin, elle indique que le taux de mortalité est plus élevé chez les personnes n’ayant jamais consommé d’alcool, et plus bas chez ceux consommant entre un et trois verres quotidiennement. Sur les 1 824 participants étudiés, seuls 41% des buveurs modérés sont morts prématurément, comparés à 60% chez les non-buveurs. Un taux que l’on retrouve chez les «gros buveurs». Mais même en prenant en compte les risques d’une consommation d’alcool répétée – cirrhose, dépendance, accidents -, ceux buvant régulièrement ont moins de chance de mourir que ceux restant à l’eau. La raison pourrait s’expliquer ainsi : l’alcool assure un rôle de lubrifiant social, et les réseaux sociaux forts sont essentiels pour maintenir mental et condition physique. Il a été prouvé que les gens ne consommant pas d’alcool sont plus enclins à la dépression que les piliers de bar».
Cette «étude», ne se basant à priori uniquement que sur la consommation d’alcool et en faisant abstraction de tout autre facteur de risque, (tabac, obésité, sédentarité…), lance un message bien paradoxal et vient à contre-courant de toutes les politiques de santé publique de ces dernières années.
L’alcool comme lubrifiant social, moins de dépression possible chez les piliers de bar…
Autant de poncif et de bêtise, à dénoncer ! Au minimum….