En Corée du Sud, un homme a été arrêté, soupçonné d’avoir laissé mourir de faim son fils de 2 ans. Ce tragique fait divers pourrait se noyer dans l’ensemble des informations toujours plus violentes ou trashs. Sauf que, selon l’A.F.P., cet homme passait ses journées à jouer aux jeux vidéo dans des cybercafés et ne rentrait que tous les deux à trois jours pour nourrir le petit garçon.
Terrible, mais heureusement rarissimes conséquences de l’addiction à ces jeux !
Pourtant, aucune classification internationale ne retient encore l'existence d'une "addiction" aux jeux : ni le D.S.M., (Manuel Diagnostique et Statistique des troubles mentaux), de l'Association de Psychiatrie Américaine, (A.P.A)., ni la classification internationale des maladies mentales de l'Organisation Mondiale de la Santé, (O.M.S). En France, l'Académie de Médecine a déclaré en 2012 qu'il était impropre d'utiliser ce mot pour les adolescents, suivie un an plus tard par l'Académie des Sciences. De plus en plus de centres, paradoxalement, sont créés dans le but de mieux comprendre et combattre des pratiques à risque.
En France, le Centre de référence sur le jeu excessif, (C.R.J.E.), a été la première structure à développer une activité de recherche, de formation et d’information sur le jeu excessif et pathologique.
Voir aussi : l'Institut Fédératif des Addictions Comportementales, (I.F.A.C.), fondé en 2011.