«La consommation de cocaïne peut entraîner la constriction des vaisseaux sanguins, une augmentation du rythme cardiaque, de la température corporelle et de la pression artérielle, ainsi qu’une diminution de l'apport d'oxygène au cerveau", explique le Dr YU-CHING-CHENG auteur d'une nouvelle étude portant sur l’augmentation du risque d’A.V.C., (Accident Vasculaire Cérébral), imputable à la consommation de cocaïne.
Sniffer de la cocaïne augmenterait ce risque de 700% dans les 24h. Sur la base des données de notre étude, nous avons estimé que près de 300 jeunes cas d'AVC par an sont associés à la consommation de cocaïne, cependant l'estimation peut varier en fonction de la prévalence de la consommation de cocaïne dans les différentes sous-populations, a précisé le Dr YU-CHING-CHENG au congrès de «l’American Stroke Association». Nous avons trouvé que le risque d'AVC associé à la consommation de cocaïne aigüe est beaucoup plus élevé que pour d'autres facteurs de risque d'AVC, comme le diabète, l'hypertension artérielle et le tabagisme», conclut le Dr CHENG.
Le dépistage de consommation de cocaïne, ou plus largement de produit licites ou illicites n'est pas assez systématique dans les services d’urgences, même si de nettes améliorations sont à constater ces dernières années en France, grâce, entres autres, aux équipes de liaison et de soins en addictologie (ELSA)