Le 19 septembre 2013, le Premier ministre, Jean-Marc AYRAULT, a présidé le comité interministériel de lutte contre la drogue et la toxicomanie, en présence de l'ensemble des ministres concernés.
En voici le communiqué de presse :
«Lors de ce comité, a été validé le premier plan gouvernemental de lutte contre la drogue et les conduites addictives qui prend la suite des plans gouvernementaux de lutte contre la drogue et la toxicomanie. Ce changement d'intitulé traduit la volonté du gouvernement d'élargir cette politique à l'ensemble des conduites susceptibles de mener à des addictions Le plan 2013-2017 repose sur trois grandes priorités :
- Fonder l'action publique sur l'observation, la recherche et l'évaluation : en progressant dans la compréhension des conduites addictives ; en soutenant la recherche sur les nouveaux traitements médicamenteux et les stratégies thérapeutiques innovantes ainsi que les recherches en sciences sociales ; en faisant de la recherche un outil d'aide à la décision.
- Prendre en compte les populations les plus exposées pour réduire les risques et les dommages sanitaires et sociaux : en empêchant, retardant et limitant les consommations des jeunes ; en améliorant le soin et l'accompagnement des femmes usagères de drogue ; en rapprochant les dispositifs des populations les plus éloignées (que ce soit pour des raisons géographiques ou sociales) ; par la prévention des addictions dans le monde du travail.
- Renforcer la sécurité, la tranquillité et la santé publiques au niveau national et international en luttant contre les trafics et contre toutes les formes de délinquance liées aux consommations de substances psychoactives : en favorisant l'acceptabilité sociale des usagers et des dispositifs de soins et de réduction des risques notamment par les actions de médiation sociale ; en améliorant l'articulation entre les champs judiciaire et sanitaire ; en luttant contre le trafic au niveau local et international ; en prenant en compte les phénomènes émergents en matière de trafic. et contre toutes les formes de délinquance liées aux consommations de substances psychoactives.
Ce plan s’étend sur une durée plus longue que les précédents (quatre années contre trois) car il est indispensable aujourd’hui d’avoir une vision à moyen terme, qui seule permettra de répondre aux problèmes persistants de santé et de sécurité publiques. Au fur et à mesure de sa mise en œuvre, il sera évalué dans le souci constant d’adapter la réponse publique au plus près des évolutions tant des conduites addictives, que de la délinquance et du trafic. »
Rien de bien nouveau me semble-t-il ….