Bien triste record !

Ou comment le corps humain peut tolérer des consommations massives de toxiques !

Un homme d’une trentaine d’année a été retrouvé inconscient dans un fossé en Pologne rapporte le journal Wiadomosci Gazeta. Dans un état proche du coma, il s'en est sorti "miraculeusement" selon l'équipe médicale qui l'a pris en charge. A l'hôpital, les examens pratiqués sur le trentenaire, père de deux enfants, ont révélé le taux d'alcoolémie hallucinant de 13,74 g/l, soit, à titre de comparaison, plus de 27 fois le taux autorisé au volant en France. En regardant les résultats de la prise de sang, le responsable des secours s'est même demandé s'il ne s'agissait pas du record du monde, raconte le journal polonais. Les médecins ont également découvert un œdème cérébral en train de se former et qui aurait pu lui être fatal.

Comment peut-on en arriver là ? L’explication est à la fois simple et terrifiante : le phénomène de tolérance, (voir post sur ce sujet), amène l’alcoolodépendant à augmenter progressivement ses consommations pour avoir les mêmes effets. L’organisme va donc plus facilement «tolérer», «supporter» l’alcool. Une des explications est l’augmentation du métabolisme hépatique qui va dégrader de plus en plus vite le produit. Alors qu’un consommateur non régulier va sombrer dans un coma éthylique autour de 3g et être en risque vital à 5 g, d'autres peuvent «supporter» des taux d’alcoolémie bien plus importants.

Mais cet homme, outre le fait d'avoir consommé beaucoup d’alcool, a du le faire dans un délai réduit pour arriver à plus de 13 g !

Ce phénomène physiologique vaut également pour l’héroïne, le cannabis, la cocaïne…

A noter qu’en mai c'est un autre cas invraisemblable qui enflammait la presse polonaise. Une femme de 24 ans, qui avait accouché dans un état d'ébriété avancé, a mis au monde un bébé dont le taux d'alcoolémie atteignait 4,5 grammes ! Un triste record puisque l'état de l'enfant était jugé "critique"...