Depuis 2009, des cultivateurs se regroupent dans des "Cannabis social clubs ", estimés entre 150 et 200 en France, pour faire pousser et partager leurs plants, avec l'intention de se déclarer dans les préfectures en février, un "acte de désobéissance civile", selon Dominique Broc, le porte-parole national du projet.
"C'est un acte de désobéissance civile. Nous voulons imposer notre activité", assure à l'AFP Dominique Broc. À visage découvert, il présente un "espace de culture" d'une dizaine de mètres carrés, installé à son domicile. Des lampes bleues à économie d'énergie, allumées 18 heures par jour, font croître les plantations de chanvre alors que des lampes jaunes au sodium, en activité douze heures par jour, les chauffent afin d'en permettre la floraison. "Nous produisons pour protéger notre société des effets pervers des mafias qui sont en train de s'implanter sur le territoire pour produire du cannabis, souvent frelaté, à grande échelle et le revendre à nos enfants", explique ce jardinier de profession.
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