Jusqu'au 15 juillet, deux reporters pédalent à travers le Brésil, de la côte nord jusqu'à Rio, pour rencontrer la population et brosser au quotidien un portrait brut, décalé et intime du pays, au-delà de la folie du ballon rond.
Petite finale Brésil/Hollande. Dix buts encaissés lors de ses deux derniers matchs durant « sa » Coupe du monde… La note est salée pour le Brésil !
Selon les supporters, ce n’est pas un hasard : pression médiatique, sport-spectacle… Et si le football était un sport gangréné par l’argent ? Non, pas possible…
A Rio, Lobo Mauro, un Carioca, n’hésite pas à le dire :
“Personnellement j’ai trouvé excellentes les déroutes du Brésil, 7-1 et 3-0. Bon, 7 à 1 c’est quand même beaucoup… Mais ça a la vertu de faire sortir des choses. Le football a perdu son rôle social pour n’être plus qu’un produit de consommation.”
Roberto est d’accord, pour lui c’est une affaire de business :
“Tant que l’équipe brésilienne peut être exploitée commercialement, tant qu’on peut la faire rentrer dans une logique de capital, une logique consumériste à laquelle les gens sont obligés d’adhérer, tant qu’on peut profiter de cela, alors le foot est jugé important.”