Jusqu'au 15 juillet, deux reporters pédalent à travers le Brésil, de la côte nord jusqu'à Rio, pour rencontrer la population et brosser au quotidien un portrait brut, décalé et intime du pays, au-delà de la folie du ballon rond.
Chez Rose et sa cousine Rosanna, c’est pour le moins spartiate. La maison est plus proche de la cabane, et il n’y a pas de télévision. “Pas les moyens”, explique Rosanna, la plus âgée. De toutes façons, elles ne pourraient pas regarder le Mondial :
“Pendant la Coupe, on travaille !”
Rose est obligée de cumuler plusieurs emplois, dans la sécurité, dans la garde municipale… “Tout ce qui se présente, je l’accepte pour survivre.”
Elle raconte cela avec un perpétuel sourire au lèvre. Rose est optimiste, positive (elle dit que sa situation s’est améliorée), et joyeuse :
“Dieu me bénisse, je suis heureuse comme ça !”
C’est la miss Happy Brésil ! Et elle est aussi généreuse : nous inviter à déjeuner autour d’un plat typiquement brésilien, c’est pour elle une évidence.
Pour exprimer notre regret de devoir quitter cette heureuse famille, rien de tel que d'entonner une petite chanson...