Jusqu'au 15 juillet, deux reporters pédalent à travers le Brésil, de la côte nord jusqu'à Rio, pour rencontrer la population et brosser au quotidien un portrait brut, décalé et intime du pays, au-delà de la folie du ballon rond.
Il y a de la sueur et des larmes, du génie et de la fatuité, du drame et de la félicité… C’est la saga de la sélection brésilienne de foot durant les différentes Coupes du monde. Avec, dans le rôle du tonton qui sait tout, le bien nommé Rafael Brasil, prof d’histoire de Caetés passionné de ballon rond.
Selon lui, il y a une évidente différence de standing entre son pays et les nations européennes :
“Au Brésil, être vice-champion, on s’en fiche. Personne n’en veut. En Europe, vice-champion c’est honorable, les gens apprécient. Mais ici, non. Tu es champion ou rien...”
Et Rafael de revenir sur les différentes défaites du Brésil, avant de répondre à la question fatidique sur le devenir de la Seleçao, les mains ouvertes en signe d’évidence :
“Victoire. Même si c’est avec un but de la main à la 89ème minute !”
Gôôôôl !!!