L’Œil du 20h aime prendre des risques. Et quoi de plus dangereux ces temps-ci que de tenter de s’inscrire pour devenir chauffeur UberPop ? Pour savoir comment ces derniers sont recrutés, l’Œil du 20h s’est rendu à l’une des sessions d’information de l’entreprise. A écouter le discours des cadres d’Uber, il n’y a aucune inquiétude à avoir.
Bien payé et sans risque
Uber promet jusqu’à 150 euros par soirée pour un travail qui ressemble, dans les mots, à celui de taxi. Pourtant, l’entreprise propose un “contrat de service de conducteur” et ne sera donc pas l’employeur du chauffeur et décline donc toute responsabilité sur les revenus non déclarés.
Pire, face à la polémique qui monte, les cadres d’UberPop auraient tendance à un peu s’arranger avec la réalité. La perquisition au siège de l’entreprise ? “Les policiers sont venus nous rencontrer dans nos locaux. On a des relations cordiales avec eux”, répond le formateur avant d’affirmer que les contrôles policiers sont “très rares”. Le gouvernement recense pourtant 420 procédures judiciaires à l’heure actuelle.