Agnès Saal, l’ex-présidente de l’INA, a récemment démissionné de son poste après les révélations sur l’affaire de ses factures de taxis. Selon nos confrère du journal Le Monde, la fonctionnaire a trouvé un nouveau poste au ministère de la Culture. Elle est devenue “chargée de mission sur les questions de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences”. L’Oeil du 20h s’est demandé si ce nouveau poste valait promotion ou bien sanction.
Un “placard” qui n la procédure disciplinaire
Concernant les fonctionnaires, la procédure est claire : malgré sa démission, Agnès Saal devait retrouver un poste. De la bouche même de sa ministre de tutelle, Fleur Pellerin, cette nomination à “un poste lambda” n’a d’ailleurs rien de la promotion. C’est ce que prévoit le code de la fonction publique. Rien d’autre. Et la ministre de la Culture d’assurer que l’ex-présidente de l’INA devra s’expliquer devant un conseil de discipline sur le dossier de ses notes de taxis.
Patronne de l’INA pendant un an, Agnès Saal disposait d’un véhicule de fonction avec chauffeur. Pourtant, cale ne l’a pas empêchée de dépenser près de 41.000 euros de courses de taxi, tous aux frais du service public. 266 trajets les week-end et jours fériés pour environ 7850 euros. Et surtout, 204 courses effectuées par son fils pour un montant de 6700 euros.
Nota bene : depuis la diffusion de ce sujet le 21 mai 2015, le parquet de Créteil a ouvert une enquête pour "détournement de fonds publics aggravé". Voilà pourquoi, cette information ne figure pas dans le commentaire du reportage.