Faire campagne, c’est vieux comme le monde : démarcher, tracter, frapper aux portes… Au petit bonheur la chance ? Pas du tout. En 2017, place aux données numériques : l’électeur est ciblé et le candidat jamais là par hasard !
Dans l’Hérault 14 candidats s’affrontent pour la 3ème circonscription.
Tous ne font pas campagne de la même manière : certains font de la politique numérique
Coralie Dubost représente la République En Marche. Dans son ordinateur, un outil précieux: une carte de sa circonscription fournie par son parti. Grâce à des données de l’insee cartographiées, elle visualise qui a voté pour qui à l’élection présidentielle. Une couleur pour chaque candidat, plus la couleur est intense plus le vote a été important. D’après ces enseignements, elle en tire une conclusion politique. Par exemple, elle sait où aller pour consolider les votes pour Emmanuel Macron, ou encore, quelles zones éviter parce que les électeurs qui ont voté pour la France Insoumise ou le Front national ne changeront pas d’avis. Grace à ces données : elle cible ses tractages ! Une fois sur le terrain : c’est plus classique, il faut convaincre !
Pour Stéphane Vidal de la France Insoumise, c’est la même stratégie numérique, il s’appuie sur ces fameuses data électorales qui lui permettent de cibler les électeurs à démarcher comme par exemple ceux qui ont voté Front national, des électeurs eux-aussi anti-système.
Mais pour d’autres candidats, comme Catherine Dardé pour les Republicains, pas de données numériques. Elle utilise bien des cartes électorales mais pour s’assurer que tous les quartiers sont bien visités par ses militants
Alors les données numériques offriront-elles la victoire aux candidats qui les utilisent ?
Premiers éléments de réponse dans 4 jours !