En 2007, le gouvernement de Dominique de Villepin avait promis de résoudre le problème du mal-logement en France en appliquant le principe du droit au logement opposable (DALO). A priori, l’esprit de la loi est très clair : un droit opposable, cela veut dire qu’on peut forcer l’Etat à le faire appliquer. En réalité, les procédures peuvent prendre des années et l’Etat se paie des amendes à lui-même. Certes, l’argent des pénalités va dans un fonds qui sert à reloger des familles, en priorité des dossiers DALO. Mais ce système d’astreinte n’est pas très contraignant comme le souligne un rapport sénatorial qui date de 2012.
Un manque de 800 000 logements
A l’heure actuelle, près de 60 000 dossiers DALO reconnus comme prioritaires sont encore en attente et selon la fondation Abbé Pierre, il manque actuellement 800 000 logements en France.