On s’en fout !
C’est le cri du coeur d’un actionnaire de la chaîne de magasins Carrefour lorsqu’Elise
Lucet révèle que les dividendes versés par l’entreprise proviennent en partie du travail
forcé et de l’exploitation des enfants en Ouzbékistan.
Les téléspectateurs de Cash Investigation eux ne s’en "foutent" pas.
« Merci à l’équipe de Cash Investigation de nous avoir montré à quoi ressemble l’inhumanité,
la médiocrité et l’abjection. Je suis encore sous le choc. Dois-je mépriser ces gens ou les
plaindre ? ». @Michèle V.
« (…) Quelle tranche d’humanité. La plus abjecte. Paradoxalement c’est ce qui m’a le plus
choqué dans ce reportage. Bravo de débusquer et montrer cette méchanceté ordinaire. »
@Fabien B.
« (…) La réaction de ces salopards montre, si besoin était, la salubrité de vos émissions
d’information. Plus ces gens hurlent, plus vous devez être fort ».
@Ali Z.
« (…) C’est la mission de l’information du service public de révéler ce qui participe à la
marche du monde même lorsqu’il s’agit d’infamie (…) ».
@Anne L.
« Merci à vos équipes d’éclairer le côté obscur des hommes. Mille fois merci « aux
journalistes de merde » comme disent les actionnaires !! »(…) @ Maël L.
Ces "journalistes de merde, gauchistes et fonctionnaires" (pour reprendre quelques
compliments lancés par la salle) ont en tout cas un public en or. Celui du service public.
Nicolas Jacobs