Tout au long de l’année, et particulièrement en cette période de tension extrême au proche orient, chacun, pour paraître intelligent (?) voulant désigner l’armée israélienne, utilise le mot « Tsahal ».
Je ne sais pas à quoi correspond cette déviation du langage (…une utilisation partisane ?) en tout état de cause, ce n’est pas un mot innocent, et vous savez mieux que moi, qu’il n’y a pas de mot innocent.
Ce pseudo « faire valoir par le langage » des journalistes est aussi pour le moins agaçant pour ceux qui ne savent pas ce que ce mot, un acronyme hébreu, veut réellement dire. Tsahal signifie TSva Hagana LéYisraël, armée de défense d’Israël.
Que je sache, ce mot israélien n’existe pas dans la langue française, ni dans aucune autre langue ! Une armée reste la force militaire d'un pays, rassemblée, entraînée, structurée et équipée de façon à pouvoir entreprendre des manœuvres guerrières. En Israël comme en France ! Parlons donc d’armée israélienne, comme on parle d’armée française. La tache –entre autre– des médias, n’est-il pas de veiller « à la défense et à l'illustration de la langue française » dans la communication, ainsi qu'au respect des dispositions de la loi relative à l'emploi de notre langue.
Actuellement en Afghanistan, ceux qui commentent l’actualité, ne parlent pas « d’american army » que je sache ? On ne parle pas plus de « pioupious » pour les français ! Cette façon de faire semblant d’être instruit, de galvauder les mots, d’en tordre le sens, n’est pas neutre ; elle est la marque de tous les extrémismes.
Je crois que c’est aussi votre rôle de faire que les journalistes ne délivrent pas des certificats d’innocence aux mots qu’ils emploient (...)@Alain V.