Changer de regard...

Chaque jour, vous nous annoncez des nouvelles les plus terrifiantes les unes que les autres. À étudier vos grands titres, souvent si judicieusement  composés d’ailleurs, il semblerait, la plupart du temps (je reconnais certains efforts très ponctuels),  que seules les cassures, les mésententes, les guerres et les destructions en tous genres vous fassent vibrer. Vous alimentez avec beaucoup de désinvolture le mal-être ambiant et en portez, pour une bonne part, la lourde responsabilité. Entre les milliers d’événements régionaux et internationaux vécus chaque jour, vous êtes-vous demandés ce qui dirige vos choix ainsi que votre façon de  souligner les faits ?
Et si vous décidiez aujourd’hui d’insuffler plus de joie de vivre, de la confiance dans les synergies possibles, de l’enthousiasme pour les belles réussites, les propositions ne manquent pas, il suffit simplement de changer de regard.
Aussi, je vous suggère de vous engager, envers vous-mêmes d’abord et envers vos lecteurs et auditeurs ensuite, à alterner vos nouvelles   pour une discorde, pourquoi ne pas annoncer une réconciliation, pour des désaccords en Europe, une réussite dont nous bénéficions, pour une destruction, un projet mené à bien, pour un cataclysme naturel, une merveille de la planète... ?
Lorsque vous reprochez aux hommes et aux femmes politiques de ne pas investir sur le long terme, avez-vous remarqué que vous agissiez de la même façon ?
Il suffit d’un peu de courage de votre part pour sortir de vos réflexions terre-à-terre (peur des pertes de marchés, nombres de lecteurs) pour oser devenir les acteurs d’un monde plus heureux et ouvrir la voie à vos collègues plus timorés. Peut-être vous faudra-t-il de la patience et de la persévérance avant d’arriver à un résultat probant, mais vous ne pouvez faire fi du devoir éthique lié à la fonction que vous occupez.
Et si vous tentiez le coup, juste pour voir ? @Dominique H.