Triste dérive...

Français vivant au Québec, je suis d'autant plus choqué par cette triste dérive qu'ici existe un Office québécois de la langue française et même une loi.Ne dites pas qu'il n'y a pas de mots appropriés à l'évolution technologique. Les québécois, souvent bilingues, reconnaissent que notre langue est riche et disent en plaisantant qu'en anglais un mot désigne dix choses, alors que le français a dix mots pour définir une chose. Commencez donc par prendre exemple sur ceux que vous appelez nos cousins de la Belle Province qui disent courriel et non mail, bas prix et non low cost, salle d'exposition et non show room, atelier et non work shop, coulisses et non back stage...La liste est trop longue. S'il vous plaît, faites un travail de police dans ce milieu snob de l'audio visuel parisien qui semble dénigrer notre belle langue et n'est cependant pas capable de parler un anglais convenable. (Jean D.)