François Fillon « a fendu l'armure » se réjouissent ses proches. « Nous n'étions pas inquiets mais il était nécessaire de nous remobiliser » après la guerre des chefs à l'UMP. Selon les fillonistes, le député de Paris a fait «un sans faute » .

L'interview sur TF1 jugée mauvaise par beaucoup d'observateurs ?

« On ne parle pas de la même façon aux millions de français qui vivent en Bourgogne, dans le Cantal ou ailleurs qu'aux militants ou au microcosme parisien, ce ne sont pas les mêmes mots, pas les mêmes phrases » se défendent les soutiens de l'ancien Premier ministre. Pour eux les neuf millions de téléspectateurs traduisent une vraie curiosité, une attente et surtout un profond succès.

Affirmer qu'il est « au même niveau » que Nicolas Sarkozy pour 2017 ?

Là non plus, aucun regret. « Les primaires, c'est la fin du candidat naturel à droite, il n'y a plus de candidat naturel, quel qu'il soit », lâche Jérôme Chartier. Sous-entendu y compris Nicolas Sarkozy...

Chez les copéistes on banalise la séquence Fillon . « Ce n'est pas un événement » a tranché Jean-Pierre Raffarin sur Public Sénat.  « Oser dire qu'il est au même niveau que Sarkozy est désopilant », explique moqueur un proche du Président de l'UMP. François Fillon lui poursuit sa route, premier déplacement prévu vendredi en Alsace.