Donju. Le terme est utilisé pour désigner les riches nord coréens. Et il y en a. Il y aurait 60 000 familles que l’on pourrait qualifier de nouveaux riches selon les renseignements sud coréens soit 1% de la population. Il s’agit de privilégiés du régime que l’on trouvent majoritairement à Pyongyang. On les appelle aussi les masses du noyau central.
Ils vivent dans l’aisance, en décalage avec le reste de la population. Et ils consomment. Quelques magasins de produits de biens de consommations de marques sud coréennes ou chinoises tels que des frigidaires, des fours micro ondes ou de la literie sont apparus dans les rues de la capitale.
2,5 millions de téléphones portables seraient également en circulation dans le pays. Quelques marchés en plein air proposent des accessoires pour téléphones mobiles ou des produits électroniques.
Des bars karaoke ou des hommes boivent de la bière, chantent et dansent avec des femmes commencent à apparaître. Ces “clubs” nocturnes sont en général financés par des fonds chinois.
La plupart des clients de ce type de lieux a fait fortune grâce au commerce transfrontalier avec la Chine.