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Philippe Karsenty doit être profondément déçu. En l’absence d’éléments nouveaux et de preuves concrètes, il doit régulièrement faire valider sa théorie de la mise en scène de la mort de l’enfant Mohammed Al-Dura par des personnalités. C’est la troisième étape du modèle de la théorie du complot développé par le chercheur britannique David Aaronovitch : « Des personnages de premier plan apportent leur caution à la découverte de la vérité ». Dans mon livre, page 109- 111. Depuis de longs mois, P. Karsenty cherchait donc à obtenir une déclaration officielle israélienne, voire de Benjamin Netanyahu en personne, mais tout ce qu’il a obtenu c’est un communiqué du « Directorat national de l’information » auprès de la Présidence du conseil à Jérusalem. Le voici avec mes observations et les références à mon livre :
1 Les conclusions dans l'affaire Mohammed Al Dura, et notamment le reportage de la chaine allemande ARD, éveillent des doutes sur le bien-fondé des affirmations de la chaine française FRANCE 2, telles qu'elles ont été diffusées le 30 septembre 2000, et selon lesquelles l'enfant aurait été touché par des tirs en provenance du poste de l'armée israélienne au carrefour de Netsarim, visant l'enfant et son père Jamal.
Commentaire : L’auteur du texte se garde bien de mentionner les films qui contredisent les deux reportages à charge de l’ARD. Par exemple celui d’Amedeo Ricucci de la Rai, « Guerre Mensonges et Télé » (Pages 191-194 de mon livre). Les deux documentaires d’Esther Schapira sont analysés dans mon livre, pages 51-54, et pages 181-183.
2 Il est à signaler que depuis l'incident, des méthodes ont été révélées par lesquelles les palestiniens ont créé et mis en scène des événements médiatiques au service de leur propagande; d'ailleurs, le journaliste à l'origine du reportage Al Dura avait admis dans un documentaire être au courant de ces pratiques palestiniennes. On se rappelle tout particulièrement la campagne d'horreur qui prétendait attribuer à Israël un "massacre" a Jenin, qui n'a jamais eu lieu, ainsi que de l'épisode ou un "mort" était tombé du brancard et avait commencé à marcher. Au vu de ces cas, on est en droit de s'attendre à ce que les médias vérifient minutieusement de tels reportages, et qu'ils évitent de publier des allégations non vérifiées. Il faut souligner, à ce sujet, que pendant des années, l'affaire Al Dura a servi de prétexte a certains pour inciter à la haine, à l'antisémitisme et à la violence contre des israéliens.
Commentaire : France 2 n’a jamais participé à la campagne d’horreur sur un prétendu « massacre à Jenine » en avril 2002. Au contraire grâce à la présence de l’équipe d’Agnès Varhamian seule journaliste présente à quelques centaines de mètres du camp de réfugié, nous avons diffusé des reportages décrivant la réalité. Je les avais présentés à une conférence de l’Institut d’études stratégiques de Tel Aviv, montrant notamment des femmes palestiniennes racontant devant la caméra que les soldats israéliens leur avaient demandé de partir « car ils n’avaient rien contre les civils ». S’il n’y a pas eu de « massacre », cinquante deux palestiniens et vingt-trois soldats israéliens ont trouvé la mort au cours des combats. Le « Directorat » mentionne l’épisode « du mort tombé du brancard » Il s’agit d'images prises depuis un drone et diffusées par l’armée israélienne le 5 mai 2002. En fait il est impossible d’en vérifier la véracité. Nous ne savons pas s’il s’agit de fausses obsèques ou si le « mort » palestinien joue la comédie pour échapper aux militaires israéliens. Il n’y avait pas à proximité, au sol, de caméra de télévision.. Pages 109 et 110
3 Quoi qu'il en soit, il est clair à présent, qu'il était faux de faire endosser la responsabilité dans l'affaire Mohammed Al Dura à Tsahal et à l'Etat d'Israël. Les éléments révélés réfutent les assertions qui avaient alors été émises à l'encontre des israéliens, et que les médias internationaux, FRANCE 2 en tête, n'avaient jamais soumises à examen approfondi en leur temps. Il est toujours avéré que, malgré la présence sur place de dizaines de photographes, aucune preuve supplémentaire, filmée ou autre, n'a jamais été fournie sur le tir israélien supposé vers Jamal et Mohammed Al Dura. Les circonstances même de ce tir (la distance, l'angle, les indices sur le terrain) démontrent qu'il ne pouvait pas provenir du poste israélien.
Commentaire : L’armée israélienne n’a JAMAIS demandé à France 2, de participer à une enquête quelconque. Nous l’aurions accepté à condition qu’elle se déroule selon les critères internationaux d’indépendance et de sérieux et avec un suivi juridique, voire judiciaire. Le 5 décembre 2000, j’avais écrit au porte-parole de l’armée, le général Ron Kitrey afin de lui rappeler que nous sommes disposés à étudier toute demande en ce sens. Nous n’avons jamais reçu de réponse. Toutes nos demandes de tournage dans la position israélienne et/ou d’interviews des soldats présents n’ont pas obtenu de réponses.
4 Comme on s'en souvient, l'incident avait fait l'objet d'une enquête scrupuleuse par Tsahal. L'enquête, comprenant des tests de lignes de feu, des expertises balistiques, l'analyse de la documentation de l'incident etc., avait constaté l'impossibilité de démontrer de manière claire et nette l'identité de la personne qui aurait atteint le jeune garçon. A ce moment la déjà, la thèse d'un tir de Tsahal avait été sérieusement mise en doute.
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Une forte probabilité a plutôt été évoquée, selon laquelle il aurait été en fait atteint par le feu nourri des Palestiniens, émanant au même moment à partir de plusieurs sources, dont certaines étaient proches de l'endroit où se tenaient le jeune garçon et son père.
Commentaire : Ce dernier paragraphe du communiqué du « Directorat » est révélateur. Il reprend mot à mot la conclusion de Yom Tov Samia, le général responsable du secteur, lors d’une conférence de presse le 27 novembre 2000... et que j’avais scrupuleusement diffusée dans le 20h de France2, le soir même. Dans mon livre – pages 32-37- j’analyse cette curieuse enquête. Le général avait parlé de flashs de balles venues de l’arrière et visibles selon lui sur la vidéo ce qui est évidemment impossible. Une caméra de reportage tournant à 24 images par seconde ne peut pas filmer des balles en vol. Pour cela il aurait fallu une caméra scientifique fonctionnant à plus de 1000 images par seconde. Il faut aussi regarder le plan du carrefour de Netzarim diffusé par l’armée et qui place l’enfant et son père à portée de tir de la position israélienne. Ce plan est reproduit dans mon livre.
Enfin, le texte du « Directorat » ne rappelle pas que ni le Shabak, le service de sécurité intérieur, ni les Renseignements militaires n’ont trouvé la moindre trace de participation à un complot, ni parmi les centaines de jeunes manifestants qui se trouvaient devant la position israélienne de Netzarim, ni parmi les médecins de l’Hôpital Shifa ou les chirurgiens de l’hôpital militaire d’Amman. Pour le Shabak, Talal Abou Rahmeh, le cameraman de France 2 n’est accusé d’aucun crime ou complot. La sécurité israélienne le considère « blanc comme neige »
Le communiqué ressemble comme deux gouttes d'eau à la lettre que nous avait envoyé le colonel Shlomi Am Shalom, alors porte parole adjoint de l'armée, le 7 septembre 2007. Nous avions ensuite appris qu'il s'agissait d'une opération destinée à « aider quelqu'un en procès à Paris »... Philippe Karsenty! Voir mon livre, pages 126-128... Depuis, Shlomi Am Shalom a tombé l'uniforme et fait partie du « directorat de l'information ». CQFD