Le salon de la Wizo
Le 10 octobre 2010, mon épouse, Danièle Kriegel, a dédicacé son livre au salon de la WIZO à la mairie de Levallois. Cela s’est passé sans problème, dans une excellente atmosphère. Tous les exemplaires de son ouvrage « ils sont fous ces Hébreux. Chroniques insolites et insolentes d’un Israël méconnu » ont été vendus. Plus tard nous avons appris ce qu’il s’était passé en coulisse. Les organisatrices ont résisté aux pressions et n’ont pas annulé la participation de Danièle. Une dame, ancienne présidente de la Wizo et membre du Crif, voulait qu’elle me désavoue… Pour cette personne l’épouse porte nécessairement la responsabilité des écrits de son mari…. A la suite de menaces contre Danièle la sécurité a été renforcée.
L'épreuve de français de ma fille
L’autre attaque est également édifiante : sur le site « Israël Valley », Matti Ben-Avraham, l’éditorialiste, commence par rappeler l’acharnement, sinon le lynchage dont nous sommes victimes depuis une décennie… Vient ensuite la charge. Il reprend les neuf lignes et demi de mon livre de 200 pages.. . Rappel : « Dans le cadre de son baccalauréat israélien, notre fille, Raphaëlle, a présenté l’épreuve de français en candidate libre. À l’oral, elle s’est trouvée confrontée à une examinatrice qui lui a demandé ce que faisaient ses parents. «Ils sont journalistes !» a-t-elle répondu. Réaction de cette enseignante israélienne: «Ah ! Tu es la fille du journaliste Charles Enderlin ?» Raphaëlle était déstabilisée et, selon sa professeure de français qui se trouvait elle-même dans la salle, l’examen s’est ensuite déroulé dans un climat d’extrême sévérité. Ce jour-là j’ai décidé d’écrire ce livre, pour ma famille et mes amis. »
Une scène que je croyais avoir décrite en bon français mais que Ben-Avraham analyse ainsi: « Ce faisant, Charles Enderlin a pris sur lui de laisser accroire à ses lecteurs et aux médias francophones qu’une enseignante israélienne était à même de punir un élève pour des faits reprochés à son père. » Il m’accuse ensuite de n’avoir pas porté plainte …: « si Charles Enderlin estimait grave le préjudice moral causé à sa fille, pourquoi n’a-t-il pas déposé plainte auprès de l’Inspection générale de l’enseignement du français, près le ministère israélien de l’Education nationale, plutôt que de porter préjudice à l’ensemble du corps enseignant francophone israélien ? » En fait, scandalisés par l’attitude de cette enseignante nous nous étions tournés vesr l’inspectrice régionale de l’enseignement du français… Que Matti Ben-Avraham connait plus que tout autre … Et, avions suivi ses conseils… Elle nous a dit être intervenue auprès de l’examinatrice. Cette dernière ne devrait plus jamais poser de telles questions durant un oral de baccalauréat.
Dans la logique curieuse de l’éditorialiste d’Israël Valley je suis donc coupable de ne pas avoir porté plainte auprès d’instances supérieures : « en étant demeuré dans le registre de l’assertion vague, sur un point aussi sensible, le correspondant permanent de France 2 à Jérusalem a pris le risque du discrédit. »
Résultat. Les accusations de Ben-Avraham sont largement reprises par des blogs militants. Encore une fois je suis coupable. CQFD.