de Anonyme de 26 décembre 2007 ingnet@laposte.net

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POUR CEUX DES JOURNALISTES QUI PRETENDENT PUBLIER DES VERITES SANS PENSER D'AVANTAGE A LEURS SOURCES PARTIALES PRENNENT LA RESPONSABILITE D'ENGENDRER LES HAINES AVEC LE CORTEGE DES REPRESAILLES SANGLANTES ET SE VOIENT EUX-MEME PORTER LE POIDS DU SANG SUR LEUR MAIN PAR PROCURATION. AU MEME TITRE POUR CEUX QUI NE PRENNENT PAS A LEUR COMPTE DE RETABLIR LES VERITES POUR RECTIFIER CES MENSONGES.

Dans une cour de justice à Paris la semaine dernière, le mythe de Mohammed al-Dura a été finalement révélé. Ce mythe, propagé dans un reportage par le réseau de télévision France 2 le 30 septembre 2000, accusait faussement des soldats israéliens du meurtre d’un enfant palestinien nommé Mohammed al-Dura, alors qu’il était tapi avec son père derrière un fût de béton, au carrefour de Netzarim dans la bande de Gaza.

Une enquête de Tsahal sur l’incident, ordonnée par le commandant en chef de la région Sud de l’époque, le Major-Général Yom Tov Samia, avait écarté la possibilité que le coup de feu qui avait apparemment blessé le garçon ait été tiré par les soldats de Tsahal.

Le mois dernier, France 2 s’est vu enjoindre de montrer les 27 minutes de reportage sans coupure que son cameraman avait assuré sous serment avoir filmé sur les lieux ce jour-là, à partir duquel sont tirées les 55 secondes du reportage des prétendus tirs sur al-Dura par les soldats de Tsahal. Charles Enderlin, correspondant permanent de France 2 en Israël qui a rapporté la nouvelle, a fait une grande entrée dans la salle de la Cour où Philippe Karsenty faisait appel d’une accusation de diffamation infligée l’an passé, après qu’Enderlin et France 2 l’aient poursuivi pour la publication d’un article soutenant que l’affaire al-Dura était un « bidonnage ».

Dans la salle de Cour, au mépris apparent de l’ordonnance de la Cour, Enderlin montra un film de 18 minutes des évènements survenus alors, que les témoins oculaires déclarèrent être à l’évidence lourdement révisé. Bien qu’apparemment falsifié, la fin du film montrait tout ce qui est nécessaire pour prouver que ce reportage avait été une énorme tromperie. Pendant les trois dernières secondes du film, al-Dura, ne montrant aucun signe de blessure, levait sa main et jetait un coup d’œil furtif vers la caméra après qu’Enderlin l’ait déclaré mort et disparu.

La Cour française a fait un renvoi en février 2008, mais le mois dernier a détruit sans contredit le mythe al-Dura. Pourtant, la vérité qui a mis sept ans à sortir ne peut effacer les conséquences du mensonge.

Enderlin a publié son reportage deux jours après que les Palestiniens aient lancé leur jihad contre Israël. La fausse image de la victime al-Dura a servi de mise en accusation morale d’Israël : celle-ci a alimenté la campagne meurtrière contre Israël et les Juifs, qui s’en est ensuivie dans le monde entier. De même que le nom d’al-Dura était invoqué par les Palestiniens comme justification de leurs massacres de civils israéliens, de même il fut invoqué par les exécuteurs du journaliste Daniel Pearl, du ‘Wall Street Journal’, et par les foules musulmanes en Europe s’attaquant aux Juifs et à leurs institutions.

Le « bidonnage » présumé d’Enderlin est allé au-delà de la malfaisance journalistique. Il a mis une foi aveugle dans les reportages d’un cameraman qui à l’évidence, lui mentait. Et quand il fut mis face aux preuves de la tromperie, il les écarta agressivement tout au long des sept années. Alors qu’il est difficile de dire comment les évènements auraient pu se dérouler s’il n’avait pas choisi d’agir comme il le fit, regarder de façon rétrospective les conséquences meurtrières du mythe al-Dura en révèle énormément sur l’impératif pour les journalistes d’obtenir leurs informations en direct, et de reconnaître leurs erreurs quand elles sont découvertes. De même, cela souligne le besoin pour les politiciens de fonder leurs décisions sur des faits, même s’ils dénotent des réalités difficiles et dérangeantes.