Le président Donald Trump a tenu sa promesse en se retirant de l'accord de Paris.

Suite à la décision de Trump, les entreprises américaines maintiennent leur opposition

Le président Donald Trump a tenu sa promesse en se retirant de l'accord de Paris.

Le président Donald Trump a tenu sa promesse en se retirant de l'accord de Paris.

Apple, Facebook, Google, Microsoft ou encore Levi Strauss & Co, sont plus que jamais impliqués dans cette campagne pour le climat. Sauver la planète est devenue une priorité, au nez et à la barbe de Donald Trump.

A travers le New York Times, 25 multinationales américaines apostrophent le président des Etats-Unis. Intitulée “Cher Président Trump”, cette requête vise à maintenir le pays dans l’Accord de Paris sur le changement climatique. Loin d'être une coïncidence, cette publication, dont la longueur occupe une page complète du journal, intervient le jour de l'annonce du retrait éventuel.

Selon ces entreprises, l'accord garantirait  "un effort mondial plus équilibré, réduisant le risque de déséquilibres concurrentiels pour les entreprises américaines." Il permettrait par ailleurs de générer "des emplois et la croissance économique. Les entreprises américaines sont bien placées pour diriger ces marchés. Le retrait de l'accord limitera leur accès et pourrait nous exposer à des mesures de rétorsion." Enfin, elles affirment que "l'accord réduira les impacts climatiques futurs, y compris les dommages aux installations et aux activités commerciales, la baisse de la productivité agricole et l'approvisionnement en eau ainsi que la perturbation des chaînes d'approvisionnement mondiales."

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Article extrait du New York Times, en date du 1er juin 2017.

Cette prise de position de la part des sociétés n’est pas sans précédent. Le 8 novembre 2015, plus de 350 d’entre elles, pour la plupart américaines, avaient signé une lettre publique incitant le président Donald Trump à maintenir l’Accord de Paris. Ce document a été rédigé en marge de la conférence sur le climat de l’ONU (COP22), qui se tenait à Marrakech. L'objectif de cette réunion étant à terme de réduire la hausse du réchauffement climatique en deçà de la barre des 2 degrés d’ici 2100.

Une mobilisation mise à mal

En dépit d'une mobilisation nationale puis internationale, Donald Trump a annoncé publiquement ce jeudi 1er juin, qu’il retirait son pays de la lutte contre le réchauffement climatique. Les Etats-Unis comptaient parmi les 195 pays signataires de l'Accord, approuvé le 12 décembre 2015, mais mis en place le 4 novembre 2016.

Face à cette sortie, le pays se confronte à un dilemme : patienter trois ans à compter de son entrée en vigueur (le 4 novembre 2016), puis respecter un préavis d'un an, comme le prévoit l'article 28 du document. Cela implique donc que les Etats-Unis pourront en sortir en novembre 2020, c'est-à-dire au moment de la prochaine élection présidentielle. Toutefois, un pays peut aussi faire le choix de dénoncer non pas l'accord lui-même mais la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques dont est issu l'Accord de Paris. Dans ce cas, seul un an de préavis est nécessaire au lancement du processus.

Les Etats-Unis rejoignent désormais le banc des accusés : la Syrie et le Nicaragua, les deux seuls pays reconnus par l'ONU ayant refusés de signer l'Accord de Paris.

Yelen BONHOMME-ALLARD

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