L'ouragan Florence vu par satellite. Photo: NOAA/Getty Images

Ouragan Florence : alerte sur la côte Est

Aux États-Unis, les littoraux de la Caroline du Nord et de la Caroline du Sud se sont littéralement vidés, alors que l'ouragan Florence, rétrogradé en catégorie 3, se rapproche.

Les Outer Banks en Caroline du Nord (États-Unis), sont une bande de terre très avancée dans l'Océan, une langue de sable très fragile, que l'ouragan Florence frappera en premier. Pour l'instant le ciel est d'un bleu intense, la mer raisonnablement agitée, mais le monstre est pourtant bien là, au large, et il arrive. "C'est dur de s'imaginer que quelque chose de terrible arrive, c'est un ouragan, on ne sait pas vraiment où il va se diriger, c'est assez terrifiant", confie une habitante.

"Certains habitants n'ont pas décidé s'ils partaient encore ou non"

Les maisons sont construites sur pilotis. Les habitants protègent les fenêtres et redoutent les inondations. Mercredi 12 septembre, un minibus est allé chercher dans la matinée les malades. Dans le bus aussi, une jeune femme est en route pour partir. Certains habitants n'ont pas décidé s'ils partaient encore ou non, comme cette habitante qui dit vouloir "décider à la mi-journée". L'ouragan Florence a ralenti sa course, et est désormais à 24 km/h. Il arrivera plus tard, mais cela veut dire aussi qu'il restera plus longtemps au-dessus des terres.

Reportage d'Agnès Vahramian et Thomas Donzel

BMW victime du protectionnisme

À la suite des mesures de protectionnisme voulues par le président américain, une taxe sur les voitures étrangères est notamment à l'étude. Une folie pour les géants de l'automobile. Reportage à Spartanburg (Caroline du Sud).

Une taxe sur les voitures étrangères est à l'étude outre-Atlantique. Mesures de protectionnisme voulues par Donald Trump oblige, elle pourrait prochainement voir le jour, ce qui inquiète les géants de l'automobile. Parmi eux, l'allemand BMW. Sa plus grande usine au monde se trouve aux États-Unis. À Spartanburg (Caroline du Sud), 10 000 employés produisent pas moins de 1 400 véhicules par jour.

Le coût de fabrication des véhicules pourrait grimper en flèche 

L'usine fait vivre toute une région, mais depuis que Donald Trump menace de taxer les importations dans le secteur, les employés comme sous-traitants craignent d'en être les premières victimes. La marque allemande produit sur place quatre modèles de voiture. Huit milliards de revenus par an qui sont désormais aux premières loges de la guerre commerciale. Car pour produire tous ces véhicules, BMW doit importer un certain nombre de pièces de l'étranger. Ainsi, si Donald Trump met à exécution sa menace de taxer les importations, le coût de fabrication de ces véhicules pourrait grimper en flèche.

Reportage d'Anne-Charlotte Hinet, Fabien Fougère et Andreane Williams